L’expert foncier est un professionnel de terrain, au sens large du terme. Doté d’un certain nombre de compétences et connaissances transversales, il excelle dans les domaines de l’aménagement du territoire, de gestion durable, de l’expertise immobilière… Focus sur une profession d’origine royale et les qualités requises pour son exercice.
Sommaire
Une profession réglementée par le code rural
Le métier d’expert foncier existe officiellement depuis 1567. D’origine royale, on parlait à l’époque de ‘‘donneur d’avis’’.
Aujourd’hui, il s’agit d’un professionnel qui réalise des missions d’expertise foncière sur les biens d’autrui (meubles, bâtiments…), notamment en évaluant le prix et les droits qui y sont associés. La profession est réglementée par les articles L. 171.1 et R. 171-1 à R. 171-29 du code rural. Mais, le titre n’est accessible qu’après une inscription au Conseil National de l’Expertise Foncière Agricole.
Dans le cadre de son activité, l’expert foncier utilise un certain nombre de compétences et connaissances transversales- notamment le droit civil et rural, l’urbanisme, l’environnement- pour apporter les conseils idoines aux particuliers et professionnels ou les collectivités locales dans la gestion de leur patrimoine.
Le point sur les débouchés
Pour exercer sa profession, l’expert foncier a besoin de l’agrément du ministère de l’agriculture, mais aussi d’un minimum de formation comme http://www.ihedrea.org/les-formations/master-2-expertise-fonciere/. Trois années d’expérience professionnelle sont également nécessaires.
D’autre part, le savoir-faire de l’expert foncier et/ou agricole est également demandé dans d’autres secteurs, notamment financier, immobilier… Question argent, un débutant peut toucher jusqu’à 2 500 euros par mois.
Pour conclure, l’expert foncier est un professionnel au service des particuliers, des entreprises et de la Justice. Doté d’un ensemble de connaissances théoriques et pratiques acquises lors de sa formation, il propose ses compétences dans de nombreux domaines.