Les étudiants ayant obtenu leur master à l’université de Bretagne occidentale réussissent tous à trouver un emploi, deux ans après l’obtention de leur diplôme. Ce constat encouragerait probablement plus d’un à opter pour une université bretonne. Qu’en est-il des autres universités françaises ? Tour d’horizon !
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Les trois premières universités du classement
L’université de Bretagne occidentale, basée à Brest, est arrivée première du classement sur ce critère, d’après les statistiques du Ministère de l’Enseignement supérieur, rendues publiques cette année 2015, pour les diplômes de master délivrés en 2012.
Pascal Olivard, président de l’université de Bretagne occidentale qualifie ce chiffre d’ « exceptionnel ». Et d’ajouter que d’habitude, l’université qu’il préside réalise un taux d’insertion qui oscille entre 95% et 97%. L’université Panthéon-Assas Paris 2 n’arrive qu’en deuxième position avec seulement un point d’écart. L’institution parisienne réalise quant à elle un taux d’insertion de 99%. En troisième position, on retrouve l’université de Nantes avec 98%.
Les diplômés des universités franciliennes sont les mieux payés
En termes de salaires, une comparaison de ceux-ci, trente mois après l’obtention du diplôme, révèle que les universités d’Ile-de-France s’accaparent sept places dans le classement des 10 premiers établissements. Les six premières places ne sont d’ailleurs occupées que par des universités d’Ile-de-France. La tête de classement est occupée, sans surprise, par l’université Panthéon-Assas Paris 2. Les diplômés issus de cet établissement touchent en moyenne 39 000 euros bruts par an.
Le secret de l’université Panthéon-Assas Paris 2 réside dans la sélectivité de ses masters. Ceci permet à l’institution de donner une image attrayante de ses enseignements et d’optimiser les chances de ses diplômés de trouver un emploi à l’issue de leurs études. Le corps enseignant de l’université parisienne entretient des relations privilégiées avec les entreprises, ce qui permet aux étudiants de trouver facilement des stages. Ces derniers sont en effet indispensables et facilitent grandement l’insertion professionnelle.
Les diplômés de Paris 1 arrivent en 2ème position avec un salaire brut annuel de 34 900 euros, puis Paris 11 (34 300 euros). Lille 2 n’arrive qu’en 7ème position. Ses diplômés gagnent 31 200 euros bruts par an, en moyenne.